Le marché de l’occasion est de plus en plus concurrentiel, ce qui pousse parfois à prendre des risques inconsidérés lorsqu’on souhaite céder sa voiture de seconde main. C’est ce qui est arrivé à un propriétaire de Saint-Jean-de-Monts après s’être accordé sur la vente d’une voiture premium sur internet.
Après s’être mis d’accord par e-mail sur les modalités de cession de la voiture, rendez-vous est pris à Bordeaux pour finaliser la transaction. Le vendeur reçoit un chèque tandis que l’acheteur repart avec le véhicule.
Mais lorsque le vendeur présente le chèque à sa banque, on lui apprend qu’il doit faire l’objet de vérifications plus poussées. 2 semaines plus tard, le chèque est rejeté faute de provisions sur le compte de l’émetteur. Pensant avoir reçu un chèque de banque, il s’avère que celui-ci est un vulgaire chèque qui avait été rempli à la machine.
Pour rappel, un chèque de banque doit toujours être émis au nom de la banque, et non au nom de l’émetteur. Non seulement le vendeur ne dispose plus de son véhicule, qui se trouve désormais en Allemagne après avoir changé de mains 4 fois, mais la carte grise étant toujours à leur nom, il est obligé de payer l’assurance.
Lorsque vous vendez une voiture d’occasion, privilégiez les transactions locales et méfiez-vous du chèque que l’on vous remet.