Historiquement, les services administratifs n’ont pas bonne réputation parmi la population française. La transformation numérique de l’État constituait une opportunité d’améliorer les choses. Mais malheureusement, on est encore loin du compte. Un sondage IFOP récent permet de quantifier cette insatisfaction. Réalisé au début du mois de novembre, il a établi qu’un peu plus de 60 % des administrés ne sont pas satisfaits de la qualité du service public.
Pour constituer cette cohorte de personnes insatisfaites, il faut additionner les répondants qui estiment que le service public fonctionne assez mal ou très mal. Pour la première catégorie, ils sont 43 %. Ceux qui ne sont pas du tout satisfaits de la qualité des services publics représentent 18 % des sondés.
Ce sondage IFOP met également en lumière que ce degré d’insatisfaction varie en fonction des orientations politiques du répondant. L’insatisfaction prédomine chez les électeurs des partis d’opposition, alors que les résultats sont plus nuancés lorsqu’ils votent pour un parti de la majorité.
Le défenseur des droits fustige fréquemment le service public. Il a notamment critiqué à plusieurs reprises la dématérialisation des demandes de titres (carte grise en ligne, permis de conduire et carte d’identité).
Les soucis que l’on peut rencontrer notamment sur le site de l’ANTS sont bien connus. Pour améliorer les choses, le gouvernement a créé le Conseil national de la Refondation. Des citoyens pourront notamment participer à ce conseil visant à optimiser les démarches administratives.