Au Québec, le système de plaques d’immatriculation prévoit l’apposition d’une seule plaque, à l’arrière. Ce qui permet donc aux automobilistes de la province francophone canadienne d’accrocher une plaque décorative à l’avant. Depuis quelques années, une mode assez originale fait rage : fixer une plaque européenne à l’avant de son ‘char’, comme on dit là-bas.
Une pratique tolérée, mais pourtant bien interdite. C’est ce que vient de découvrir Nicolas Prayer, qui a reçu une amende de 277 $ canadiens pour avoir fixé une plaque d’immatriculation de style allemand à l’avant de sa Mercedes. Le Québécois a contesté la contravention sur base qu’il avait vu de nombreux autres véhicules procéder de la même façon. Évidemment, il a perdu au Tribunal : si la loi stipule clairement que c’est interdit, difficile pour la Justice de trancher autrement, même si cette loi est appliquée de façon inégale.
La police a justifié sa contravention par le fait que la présence d’une autre plaque d’immatriculation à l’avant pourrait induire en erreur une personne qui relèverait un numéro de plaque. Un argument qui semble quand même scabreux, vu que tout le monde sait que seule la plaque arrière est officielle. Les gens sont quand même capables de faire la différence entre l’avant et l’arrière d’une voiture, non ?