Le phénomène d’usurpation des plaques d’identité commence doucement à devenir hors de contrôle. C’est en tout cas ce que laisse suggérer la préfecture d’Angoulême (Charente) lorsqu’elle donne cette réponse surréaliste à Philippe, un habitant de Ruelle-sur-Touvre, qui avait reçu un PV électronique pour avoir soi-disant commis un excès de vitesse (89 km au lieu de 50) en région parisienne, plus précisément à Clichy, avec sa vieille 2 CV.
Au moment des faits, Philippe était justement en train de travailler sur sa vieille Citroën, en Charente. Après avoir entrepris les démarches nécessaires pour prouver son innocence, l’homme a été blanchi par les autorités. Menant sa démarche au bout, il se rend alors à la préfecture d’Angoulême afin de faire changer sa plaque d’immatriculation, préférant prévenir que guérir.
Malheureusement pour lui, la préfecture lui a refusé sa nouvelle plaque, arguant que leurs services carte grise étaient débordés, justement à cause du phénomène d’usurpation de plaque d’immatriculation. Pour recevoir une nouvelle plaque, selon la préfecture, Philippe doit recevoir un second PV… Hébété, l’homme a raconté son histoire au journal la Charente libre, qui l’a rendue publique. En espérant que cette publicité ait ramené un peu de bon sens à la préfecture d’Angoulême.