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Autoroutes : les péages, une affaire qui roule

Avec l’accès direct au fichier « plaques d’immatriculation », cela pourrait être encore pire

Il y a quelques mois, nous vous avions parlé de la demande des sociétés autoritaires afin d’accéder aux fichiers « plaques d’immatriculation », et ainsi pouvoir percevoir les amendes des fraudeurs. Selon Emmanuel Lévy, de Marianne, les Vinci, Eiffage et Sanef sont en train de littéralement piller les automobilistes, alors que le coût des différents péages sur les routes de France ne cesse d’augmenter, générant de plantureux bénéfices pour ces sociétés.

Depuis la privatisation du réseau autoroutier français en 2005, les sociétés autoroutières sont tels les « fermiers généraux de l’Ancien Régime », percevant leur dîme sur les 9000 km d’autoroutes de France. En 8 ans, les tarifs ont augmenté de presque 30 %. Les sociétés autoroutières réalisent un bénéfice net d’environ 25 % de leur CA. D’après les calculs d’Emmanuel Lévy, le prix payé en 2005 pour s’adjuger la concession des autoroutes serait remboursée en 3 ans aux tarifs d’aujourd’hui, alors que les sociétés pourront encore les exploiter jusqu’en 2033.

Cependant, la Cour des comptes a épinglé les méthodes douteuses de ce trio : réduction des effectifs, augmentation des tarifs pour un bénéfice net qui ne cesse d’augmenter depuis la privatisation. De quoi rendre presque indécentes les pleurnicheries de ces sociétés à propos des fraudeurs, parce qu’elles ont demandé l’accès au fichier « plaques d’immatriculation ». Lire l’article complet.

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