En consultant ses extraits de compte le 17 août dernier, Jean-Luc Homann aperçoit un débit de presque 4800 EUR, dépense qu’il n’a pas effectuée. Pas de quoi être joyeux pour ce « Luron » (Lure est une commune de Franche-Comté) qui croit au départ à un vol de chéquier. Après vérification, il s’avère que ce chèque a été encaissé par le service « carte grise » de la préfecture de Vesoul. Mr Homann leur avait laissé un chèque en blanc pour couvrir les frais de sa carte grise.
Que s’est-il passé ? L’indépendant avait acheté un vieux C8 avec des plaques luxembourgeoises qui ne disposaient pas d’un certificat de conformité. Notre Luron demande alors le document à Citroën pour recevoir sa demande d’immatriculation. Le constructeur français s’exécute, mais au lieu d’indiquer comme date de première immatriculation l’année 2003 (comme indiqué sur la carte grise luxembourgeoise), il indique 2013. Ce qui génère une écotaxe de 4500 € pour un véhicule trop polluant selon les standards actuels.
Mr Homann n’en veut pas aux personnes qui ont causé cette erreur de carte grise, mais regrette que malgré les informations qui ne concordaient pas sur ses documents, la préfecture ait décidé de prendre en compte la date la moins favorable. Il a fini par récupérer son argent… après presque 2 mois.
Vous avez choisi la bonne photo, même couleur. La faute revient au centre occasion de Mirecourt (88) qui n'a pas fourni les bons papiers.