En juillet 2013, une lueur d’espoir était apparue pour les constructeurs automobiles français, alors que la chute des immatriculations de véhicules neufs avait été enrayée pour faire place à une modeste de reprise de 0,9 %. Historiquement, le mois d’août n’est pas propice aux immatriculations, le secteur ne s’attendait donc pas à des miracles. Mais pas non plus à un repli aussi lourd : -10,9 %, avec seulement un peu plus de 85.500 nouvelles voitures immatriculées durant le second mois des grandes vacances.
Désormais, le secteur automobile attend avec impatience de voir ce qu’il va se passer sur le marché en septembre et en octobre, des mois clés qui génèrent traditionnellement un volume de ventes important. En cas de chiffres décevants, l’objectif fixé pour 2013, -8 % contre -14 % en 2012, pourrait ne pas être atteint.
Du côté des constructeurs français, le groupe Renault a admirablement tiré son épingle du jeu, en engrangeant une croissance de 1,7 %. Le groupe PSA ne peut pas en dire autant, avec un recul de 17,3 %. Parmi les constructeurs étrangers, seuls General Motors et Fiat ont connu une progression de leurs ventes. Volkswagen a chuté avec -24,3 % de cartes grises en moins.