Bon nombre des Montpelliérains sont certainement au courant : la ligne 4 a été bouclée. Cela étant dit, ajoutons aussi que suite à ce changement, l’avant-place royale du Peyrou a dû faire l’objet, elle aussi, d’une réforme. Devrait-on dire plutôt d’un réaménagement.
En effet, à partir du lundi 17 octobre, sachez que tous les automobilistes passant par l’avant-place en question, voient désormais la vitesse maximale de circulation limitée à 20 km/h. Notons, à ce propos, que des totems et des signalétiques sont installés à toutes les entrées de l’avant-place de Montpellier afin notamment de signaler sans équivoque aux automobilistes le code qui est à respecter. Rien de très surprenant pour le moment, n’est-ce pas ? Toutefois, détrompez-vous si vous pensez cela, car il y a bel et bien une nouveauté au milieu de ce dispositif plutôt classique, et il s’agit du système de vidéoverbalisation qui a été installé sur l’avant-place royale du Peyrou.
La mairie de Montpellier met en évidence, avant tout, la nécessité de donner la priorité aux piétons et aux cyclistes. Cela paraît être le premier objectif à attendre au travers de la mise en place du dispositif décrit ci-dessus, mais ce n’est pas le seul. En effet, l’on peut dire que ce sont les abus des conducteurs qui sont visés, et ce de manière générale. Qu’il s’agisse du stationnement interdit ou encore des feux grillés, la vidéoverbalisation en question veillera au respect du Code de la route.
Il est à noter que la vidéoverbalisation se fait au travers des services des policiers municipaux de la ville de Montpellier, qui visionnent tous les jours les vidéos prises et, si besoin est, notent les plaques d’immatriculation de ceux et celles qui ne respectent pas le Code de la route. En cas d’infraction, les photos de celle-ci sont envoyées au Centre national de traitement à Rennes (CNT). C’est à partir de là que l’éventuelle contravention est envoyée par la suite. A noter que c’est bel et bien le titulaire de la carte grise qui reçoit la contravention en question. Cela étant dit, celui-ci peut bien évidemment contester ce qui lui est reproché, notamment s’il ne se trouvait pas au volant au moment de l’infraction. Pour ce faire, il lui suffit d’envoyer une lettre recommandée à l’Officier du ministère public (OMP) de Montpellier. Il doit également apporter la preuve qu’il n’était effectivement pas derrière le volant au moment de l’infraction.