Aux 4 coins du monde, on vante les mérites de la voiture électrique, qui serait l’arme absolue contre la pollution automobile. Silencieuse, sans fumée qui s’échappe, ce serait le véhicule non polluant par excellence. En France, elle permet de bénéficier presque toujours d’un bonus carte grise.
Pourtant, c’est faire l’impasse sur de nombreux faits qui font que le véhicule électrique pollue également. Premier facteur : l’électricité. À moins d’être générée par de l’éolien ou du photovoltaïque, la production du courant peut être un processus polluant, voire même très polluant lorsqu’il s’agit de centrales à charbon.
Second inconvénient : la production des batteries, un autre processus extrêmement polluant. À tel point que la Chine, pourtant loin d’être une référence en matière environnementale, a décidé de fermer des mines de graphite, un matériau indispensable pour la fabrication des batteries lithium ion qui équipent tout véhicule électrique.
Pourquoi affirme-t-on que la voiture électrique est écologique ? Car on se borne à examiner les émissions de CO2, sans prendre en compte ces émissions durant le cycle de fabrication de la voiture et de production électrique, et notamment de la pollution engendrée par l’extraction des matériaux nécessaires à sa fabrication. Reste à savoir pourquoi les gouvernements poussent tant la voiture électrique dans ce contexte.