Dans de nombreux pays du monde, les autorités offrent la possibilité aux conducteurs qui le souhaitent de personnaliser leurs plaques avec la mention de leur choix. Bien plus qu’une option décorative, c’est le numéro d’immatriculation qui peut être choisi. En voici un exemple très français qui nous vient des États-Unis, ou une expatriée hexagonale roule avec une plaque personnalisée KMBAPPE.
Comme elle l’a expliqué alors qu’elle était interrogée par des médias français qui s’étonnaient de la possibilité de customiser ses plaques, la procédure est extrêmement facile. Via un formulaire spécial du site internet du département des immatriculations californien, il suffit de remplir de 1 à 7 lettres/chiffres afin de composer son numéro de plaque. Le système vérifie si la référence est libre, si elle ne comporte pas de mentions interdites (mots grossiers, références racistes, etc.).
Car bien entendu, on ne met pas tout ce que l’on veut sur sa plaque personnalisée. Par exemple, le chiffre 69 est uniquement autorisé pour les véhicules de collection de cette année. Il faut d’ailleurs expliquer la motivation derrière son choix afin d’éviter le contournement des règles qui sont automatiquement vérifiées. Un code utilisé dans certains milieux, un message dans une langue étrangère… malgré les vérifications manuelles, il y a parfois des choses tendancieuses qui passent.
Quoi qu’il en soit, ce système permet aux automobilistes de personnaliser quelque peu leur voiture. Les autorités s’y retrouvent, vu qu’elles facturent un supplément pour ce service. À quand des plaques customisées en France ? Malheureusement, il faudra probablement attendre le remplacement du système d’immatriculation actuel, le SIV, pour qu’une telle possibilité soit offerte. Ceux qui sont intéressés risquent d’être déçus : cela devrait prendre des décennies. En attendant, vous pouvez choisir le no de département et logo régional de votre plaque.
En Californie, une plaque personnalisée coûte 35 $ par an. On peut donc changer de référence tous les 12 mois, ce n’est pas un problème.