Il n’est jamais amusant de se faire recaler au contrôle technique. Mais se voir imposer un contrôle technique pour une raison tout à fait évitable, ça l’est tout autant. Afin de vous éviter une nouvelle visite au CT pour une peccadille, voici une check-list préparatoire au contrôle technique qui pourrait vous l’éviter.
Quelques minutes, voilà le temps qui est nécessaire pour parcourir certains points de contrôle très simple, à l’origine de nombreuse contre-visite.
Le contrôle technique vérifie la conformité des plaques d’immatriculation. Cela concerne tout aussi bien leurs dimensions que leur présence (à l’avant, à l’arrière ou les 2, en fonction du véhicule). Les plaques rétro (fond noir/écriture blanche) ne sont acceptées que pour les véhicules disposant d’une carte grise de type collection, ou s’il s’agit de plaques originales sur une voiture immatriculée avant 1993. Le logo régional doit correspondre au département qui se trouve sur la plaque, les stickers sont interdits.
Les pneumatiques doivent afficher un sillon au niveau de la bande de roulement d’au moins 1,6 mm. Les 2 pneus de chaque essieu, avant et arrière, doivent être identiques afin d’assurer la stabilité du véhicule. Un pneu qui est déformé, qui présente une déchirure ou une usure non uniforme est également susceptible de déboucher sur le refus du contrôle technique. Comment vérifier aisément si le pneu est trop usé ? Prenez une pièce de 5 c d’euro française et placez-la dans le sillon central du pneu. Si les branches des étoiles sont visibles, cela signifie que le pneu est trop usé.
Le pot d’échappement doit être parfaitement fixé au véhicule, s’il se balance vous serez recalé. Si quelques taches de rouille sont OK, mais il ne doit pas y avoir de trou.
La visibilité est cruciale pour la sécurité routière, donc des accessoires tels que les essuie-glaces sont vérifiés. Si le caoutchouc se décolle, il faut absolument remplacer vos essuie-glaces. Toute fissure qui dépasse d’un rond de 30 cm de diamètre impose le remplacement du pare-brise. Les rétroviseurs intérieurs comme extérieurs doivent être bien fixés et fonctionnels.
Une ampoule HS ou des phares mal réglés sont un motif très fréquent de recalage au contrôle technique. Avant de vous rendre au centre, vous devrez donc vérifier le bon fonctionnement de tous vos phares et feux de signalisation. Vérifiez que les feux de croisement n’éclairent pas trop en hauteur (avec les secousses, il n’est pas rare qu’ils se dérèglent), que la plaque arrière est bien illuminée. Vérifiez que tous les autres éléments qui permettent de vous voir sur la route et de prévenir les autres usagers fonctionnent, comme le klaxon.
Le système de freinage des voitures est bien entendu un élément clé de sécurité qui est inspecté de près. Outre l’efficacité des freins, leur action doit être uniforme, c’est-à-dire que le véhicule ne doit pas tirer à gauche ou à droite en cas de freinage sec.
Vérifiez les niveaux d’huile, de liquide de freins et autres fluides qui sont aisément vérifiables à partir du bloc-moteur.
La tension des ceintures doit être bonne, le réglage en hauteur doit fonctionner et les points de fixation doivent pouvoir accueillir les ceintures, bien entendu. Pour faciliter le contrôle, ôtez tout siège bébé ou enfant qui pourrait être dans l’habitacle.
Le contrôle technique ne vous recalera pas pour une bosse ou de la tôle froissée. Par contre, il ne peut y avoir aucun élément saillant susceptible de blesser quelqu’un.
Les caractéristiques techniques de la carte grise doivent correspondre avec celles du véhicule. Si vous l’avez modifié de telle façon que ses caractéristiques s’en trouvent affecté, vous devez répercuter ces changements sur la carte grise. Cela peut notamment concerner la pose d’un boîtier E85 (changement de type du carburant). Il se peut également qu’il y a une erreur sur le certificat d’immatriculation d’origine et que personne ne s’en soit rendu compte auparavant.