Il n’y a pas que faire une carte grise en ligne en Charente qui est problématique. Mais le journal local Charente Libre s’est fait l’écho des soucis rencontrés par les habitants du 16 lorsqu’il s’agit de faire leurs démarches d’immatriculation par Internet. Outre les bogues, le manque de support en cas de problème est pointé du doigt par les Charentais.
Les démarches d’immatriculation ont toujours été critiquées. Auparavant, il fallait se rendre à la préfecture d’Angoulême, ou dans l’une des sous-préfectures du 16, pour faire un certificat d’immatriculation en ligne en Charente. Cela débouchait traditionnellement sur une longue période d’attente au guichet de la circulation. C’est sur base de ce constat que la réforme PPNG fut décidée. La dématérialisation des demandes de titres devait rationaliser les démarches, faire gagner du temps à tout le monde. Un an après le grand chambardement, on est encore loin du compte.
Lorsqu’on veut faire une démarche d’immatriculation en ligne, il faut croiser les doigts afin de ne pas rencontrer de bogue. S’il est indéniable que le système a été amélioré durant la fin de l’année 2018, les soucis sont encore trop fréquents. Pour les démarches simples, cela va de mieux en mieux (demande de duplicata, changement d’adresse, etc.). Mais dès qu’il s’agit d’un dossier un peu plus compliqué, on risque la galère. Et quand ça coince, c’est un véritable jeu de patience pour débloquer sa demande.
C’est probablement là où le bât blesse le plus : le manque de support à la disposition des usagers dont le dossier est bloqué pour une raison ou une autre. Le journal Charente libre évoque la mésaventure d’un automobiliste qui a payé 2 fois le prix de sa carte grise suite à une erreur informatique. Des mois après, il continue de se battre pour tenter d’obtenir le remboursement.
Pour un autre, l’impossibilité de corriger le PTAC de sa remorque, qui est erroné sur le certificat d’immatriculation, l’empêche de céder celle-ci.
Certains usagers dépités se rendent alors à la préfecture d’Angoulême pour tenter de trouver une solution à leurs problèmes. Mais le discours est toujours le même : elle ne peut rien faire. Il y a bien le point d’accès numérique ouvert les lundis, mardi et jeudi de 8h15 à 12h30. Mais celui-ci ne peut que vous aider à envoyer votre dossier par Internet, il n’a pas de ligne directe avec le support de l’ANTS.