Un document officiel qui n’est pas plastifié se détériore rapidement. Pourtant, au contraire de la carte d’identité ou d’autres titres, le certificat d’immatriculation n’est pas plastifié. Est-il permis d’effectuer l’opération soi-même, soit de plastifier sa carte grise ?
Si l’État a décidé de ne pas fournir un certificat d’immatriculation déjà plastifiée à l’utilisateur, c’est qu’il y a des motifs derrière cette décision. Tout d’abord, la carte grise a été conçue pour que l’on puisse y apposer toute une série d’autocollants. Notamment issus du contrôle technique, ou encore en cas de changement d’adresse. Avec le plastique, ces autocollants peuvent être trop facilement ôtés.
Dans un même ordre d’idées, difficile de barrer une carte grise correctement lorsqu’elle est plastifiée, ou d’ôter le coupon détachable… Si vous vendez votre véhicule à un professionnel, celui-ci doit également apposer son tampon, ce qui est impossible sur une surface plastifiée.
Certains véhicules circulent avec de faux certificats d’immatriculation. Afin d’occulter les éléments qui permettraient d’identifier qu’il s’agit de contrefaçons, les faussaires requièrent souvent à la plastification.
En principe il n’est pas nécessaire de manipuler tous les jours votre certificat d’immatriculation, il ne devrait pas s’endommager jusqu’à l’acquisition de votre prochain véhicule. Cependant, si cela devait être le cas, pas de panique : vous pouvez toujours demander un duplicata de carte grise. Même si, c’est vrai, cela vous coûtera un cheval fiscal + la taxe de gestion et la redevance d’acheminement, soit environ 40-50 € en fonction de la région.