Après une période de popularité en raison de son faible coût d’achat, le GPL a connu une traversée du désert. Mais aujourd’hui, le gaz de pétrole liquéfié fait son grand retour. Toujours grâce à son prix, mais surtout en raison de ses atouts écologiques.
Lorsqu’une voiture propulsée au GPL explose après l’apparition de ce carburant dans les années 80, une grande campagne de dénigrement pointe du doigt le gaz de pétrole liquéfié, qui serait dangereux. Les parkings souterrains interdisent l’accès des véhicules au GPL dans leurs installations : le carburant, code GP du champ P.3 de la carte grise, est alors obligé de faire un pas de côté et de vivre dans l’ombre de l’essence et du diesel.
Mais aujourd’hui, alors que les progrès techniques ont permis de relever les normes de sécurité et que les facteurs écologiques jouent un rôle important dans de nombreuses taxes ou incitants fiscaux comme le bonus-malus écologique, ou encore la taxe sur les véhicules très polluants, le GPL est en train de renaître des cendres de son explosion pour revenir à la mode. Et bien entendu, la grande campagne des autorités contre le diesel, contre les véhicules polluants (zone de circulation restreinte), y est évidemment pour quelque chose.
Il est possible d’acheter une voiture neuve GPL, mais l’offre est fortement limitée en France, même si cela pourrait bientôt changer. L’autre alternative consiste à faire monter une installation GPL, qui coûte environ 2500 €.