59 %. Il s’agit du taux de réussite à l’examen pratique du permis de conduire. Cet échec coûte évidemment cher aux apprentis conducteurs, c’est pourquoi le gouvernement s’est lancé sur des pistes afin de réduire ce taux pour faire baisser le prix de la facture du permis. L’objectif poursuivi est également de diminuer les accidents provoqués par les novices en améliorant la formation.
Comment concilier ces 2 objectifs, d’augmentation de la qualité et de baisse des coûts ? Première mesure envisagée par le projet de loi macro, l’obligation de publication des résultats de réussite de ses élèves par les auto-écoles. Dans les établissements de l’éducation nationale, il sera aussi désormais possible d’étudier pour préparer l’examen du théorique.
Les heures d’auto-écoles, ce n’est pas donné. C’est pourquoi la conduite supervisée bénéficiera de conditions allégées, afin de permettre à l’apprenti conducteur d’emmagasiner les heures de conduite de façon gratuite. Gauche et droite se sont par contre opposé sur un point tout idéologique : la privatisation des centres d’examen. Désirée par la droite afin de faire baisser les prix et d’accélérer la procédure, la gauche s’y est opposée.