Nous vous en avions parlé il y a quelques semaines. Des firmes ont développé des plaques d’immatriculation électroniques qui permettent d’afficher de nombreuses informations, notamment concernant les véhicules en défaut d’assurance ou volés, mais aussi des publicités (n’oubliez pas, nous sommes aux États-Unis !).
Dans ce qui devrait être une première mondiale, le Sénat californien vient d’approuver un projet de loi qui encadre le démarrage d’un projet pilote ayant pour objet d’utilisation des plaques d’immatriculation électronique sur le territoire de Californie.
Celui-ci prévoit d’équiper un demi pourcent du parc automobile californien avec ces plaques high-tech. Le pilote devrait être conduit d’ici 2 ans et demi. L’objectif est d’améliorer la sécurité, mais aussi les coûts : chaque année, l’État de Californie dépense un budget de 20 millions de dollars pour envoyer les vignettes aux automobilistes.
Comme pour toute solution technologique, celle-ci a également débouché sur une levée de boucliers, les associations du respect au droit à la vie privée craignant que la géolocalisation que ce système autorise ne soit utilisé à de mauvaises fins. Si ce risque existe bel et bien (n’est-ce pas, Monsieur Snowden), les avantages de la plaque d’immatriculation électronique pour les (bons) automobilistes sont aussi indéniables : protection contre le vol de voiture, en cas d’accident avec un conducteur qui n’a pas d’assurance, etc.