Pour les pays qui offrent la possibilité aux automobilistes de choisir une plaque personnalisée moyennant finances, cette option permet de collecter des revenus appréciables. Alors que la crise de la dette met à mal les finances publiques de nombreux pays à travers le monde, des nations qui ne permettaient pas de choisir sa plaque d’immatriculation commencent à mettre en place le système.
Sur l’île Maurice, il était déjà possible de choisir sa plaque d’immatriculation, en échange d’une somme de 25.000 roupies mauriciennes, ce qui correspond à un peu moins de 600 €. Mais désormais, le conseil des ministres, sur base de sa décision du 6 septembre 2013, vient d’augmenter ce tarif, et pas d’un peu. Désormais, les Mauriciens qui voudront apposer sur leur véhicule des plaques d’immatriculation personnalisée devront s’acquitter de la somme de 100.000 roupies, soit 2350 €.
Ce sera le prix à payer pour récupérer des plaques d’immatriculation très recherchée, par exemple la plaque B1, qui a appartenu pendant tout un temps à un juge de l’île Maurice, ou encore la plaque d’immatriculation H1, dont l’ancien propriétaire fut ni plus ni moins Sir Harold Walter, ancien ministre des Affaires étrangères de l’île Maurice.